dimanche 17 octobre 2010

La naissance et l'évolution du système solaire (part1)

La formation et l'évolution du système solaire sont déterminées par un modèle aujourd'hui très largement accepté et connu sous le nom d'« hypothèse de la nébuleuse solaire ». Ce modèle fut développé pour la première fois au XVIIIe siècle par Emanuel Swedenborg, Emmanuel Kant et Pierre-Simon de Laplace. Les développements consécutifs à cette hypothèse ont fait intervenir une grande variété de disciplines scientifiques incluant l'astronomie, la physique, la géologie et la planétologie. Depuis le début de la conquête de l'espace dans les années 1950 et à la suite de la découverte des exoplanètes dans les années 1990, les modèles ont été remis en cause et affinés pour tenir compte des nouvelles observations.




Le système solaire a considérablement évolué depuis sa formation initiale. Nombre de lunes se sont formées à partir du disque gazeux et des poussières encerclant leurs planètes associées, alors qu'on suppose que d'autres ont été formées indépendamment puis capturées par une planète. Enfin, d'autres encore, comme la Lune de la Terre, seraient (très probablement) le résultat de collisions cataclysmiques. Des collisions entre des corps ont eu lieu continuellement jusqu'à nos jours et ont joué un rôle central dans l'évolution du système solaire. Les positions des planètes ont sensiblement glissé, et certaines planètes ont échangé leurs places. On suppose maintenant que cette migration planétaire a été le principal moteur de l'évolution du jeune système solaire.
Dans environ 5 milliards d'années, le Soleil se refroidira et s'étendra bien au-delà de son diamètre actuel, pour devenir une géante rouge. Il éjectera alors ses couches supérieures selon le schéma des nébuleuses planétaires, et laissera derrière lui un cadavre stellaire : une naine blanche. Dans un futur lointain, l'attraction gravitationnelle d'étoiles passant dans le voisinage arrachera alors progressivement le cortège des planètes de l'ancien système à son étoile. Certaines planètes seront détruites alors que d'autres seront éjectées dans l'espace. Au bout de plusieurs trillions d'années, il est probable que le Soleil, devenu une naine noire, sera seul et glacé, sans aucun corps gravitant dans son orbite .


restez brancher pour la second partie de l'évolution du système solaire pour plusieurs info's veuillez laisser des commentaires la dessous.

jeudi 14 octobre 2010

L'astronomie Géocentrisme

Le géocentrisme est un modèle physique ancien et erroné selon lequel la Terre se trouve immobile, au centre de l'univers. Cette théorie date de l'antiquité et a été notamment défendue par Aristote et Ptolémée. Elle a perduré jusqu’à la fin du XVIe siècle pour être progressivement remplacée par l'héliocentrisme, qui prévoit que la Terre tourne autour du Soleil. Le modèle de Ptolémée a été abandonné suite à la précision croissante des mesures qui ne permettait plus de tolérer les erreurs qu'il engendrait.

Le géocentrisme est autant une tentative scientifique d'expliquer l'univers qu'une conception philosophique de ce monde. Un principe régit toutes les théories géocentriques, un deuxième la plupart :

1.la Terre est le centre de l'univers, immobile de lieu (par l'an) et de position (par jour) : les changements des saisons et de jour et nuit se font donc par mouvements extérieurs à la Terre.
2.les mouvements des planètes (au sens ancien, le mot planète inclut le Soleil et la Lune, mais pas la Terre) doivent être parfaits, donc seul le cercle est autorisé, les mouvements angulaires ou rectilinéaires étant considérés comme brusquement abrupts, forcés...




La cosmologie des greces :




Dans la cosmologie des premiers philosophes grecs (vers 600 av. J.-C., Anaximandre, Anaximène, Thalès), la terre est plate, les astres sont des corps fixés sur des sphères en révolution. Les philosophes pythagoriciens (fin du VIe siècle av. J.-C.) imaginent une terre sphérique et dix sphères concentriques portant les différents astres. La dixième sphère est celle qui porte les étoiles. L'aspect le plus original du modèle des pythagoriciens est leur tentative de faire coïncider intervalles musicaux et distances entre les sphères. C'est ce qu'on appelle l'harmonie des sphères. Chaque sphère est censée produire un son dans son mouvement, son que l'on ne distingue pas car il fait partie du bruit de fond que l'on entend depuis notre naissance.

Le philosophe Platon place la terre sphérique au centre de l'univers, entouré d'une sphère d'eau (épaisseur 2 rayons terrestres), d'une sphère d'air (épaisseur 5 rayons terrestres), et d'une sphère de feu (épaisseur 10 rayons terrestres). Les étoiles se trouvent dans la partie supérieure de la sphère de feu (soit à 18 rayons terrestres) alors que les 7 planètes évoluent dans une région intermédiaire. Toutes ces sphères tournent de manière uniforme autour d'un même axe.

Eudoxe de Cnide, lui, imagine 27 sphères concentriques mais ne tournant pas suivant le même axe et permet d'expliquer ainsi les différences de latitude des planètes.

Héraclide du Pont (-380, -310) propose un modèle géocentrique, selon lequel la rotation de la terre autour de son axe explique le mouvement apparent des corps célestes.

Cependant, aucun de ces modèles ne permet d'intégrer le mouvement rétrograde de certaines planètes, ni les variations de vitesse dans les mouvements. Il faut attendre, pour cela, le modèle d'Aristote.

Références :

- N. Halma, L’Almageste de Ptolémée, XIII,12, édition et traduction, Paris, 2 vol., 1813-1817, réimprimée par Hermann, Paris - 1927. - Halma, Op. cit., préface, pp. 15-16.
- Thomas d'Aquin, Contra Gentiles, lib. 1 cap. 13 n. 14
- On pourrait traduire in moventibus et motis ordinatis par " dans les moteurs et mus sériels (plutôt que sérialisés) "
-  St Thomas d'Aquin, Somme Théologique, I, Q110, puis regarder A1, ad 2.
- a et b The Galileo affair

jeudi 7 octobre 2010

La nébuleuse du crabe (crabe nebula)

(Le rémanent de supernova le plus connu)



La Nébuleuse du Crabe observée en optique par le télescope spatial Hubble

La nébuleuse du Crabe (M1, NGC 1952, Taurus A, Taurus X-1) est un rémanent de supernova résultant de l'explosion d'une supernova historique (SN 1054) observée par plusieurs astronomes d'Extrême-Orient de juillet 1054 à avril 1056. La nébuleuse a été observée pour la première fois en 1731 par John Bevis, puis en 1758 par Charles Messier qui en fait le premier objet de son catalogue (catalogue de Messier). Son nom traditionnel remonte au XIXe siècle, époque où William Parsons, troisième comte de Rosse, observe la nébuleuse au Birr Castle dans les années 1840 et y fait référence sous le nom de nébuleuse du Crabe en raison d'un dessin qu'il en fait qui ressemble à un crabe[2]. La Nébuleuse du Crabe ne doit pas être confondue avec la nébuleuse planétaire Hen2-104, parfois appelée « Nébuleuse australe du Crabe » du fait de sa ressemblance considérée comme plus manisfeste avec le crustacé éponyme.

Petit corps du système solaire

Définition :


En astronomie, un petit corps du système solaire est un objet céleste du système solaire orbitant autour du Soleil et qui n'est ni une planète, ni une planète naine

Le terme fut adopté en 2006 par l'Union astronomique internationale afin de clarifier la classification des objets tournant autour du Soleil


caractéristiques :

L'Union astronomique internationale, organisation chargée de la nomenclature astronomique, définit un petit corps comme un corps céleste du système solaire qui satisfait aux conditions suivantes :

Les Nuages moléculaires

Dans la branche  d'astronomie, les nuages moléculaires sont des nébuleuses interstellaires qui ont une densité et une taille suffisante pour permettre la formation de H2, l'hydrogène moléculaire. Cependant, il est difficile de détecter cette molécule et la molécule la plus employée pour tracer les molécules de H2 est le monoxyde de carbone CO. Le rapport entre la luminosité du CO et la masse de H2 est presque constant, bien qu'il y ait des raisons de douter de cette constante lors de l'observation de certaines autres galaxies



mercredi 6 octobre 2010

callisto (Lune de jupiter)

Callisto (J IV Callisto) est un satellite naturel de la planète Jupiter, découvert en 1610 par Galilée. Callisto est la troisième plus grande lune dans le système solaire, la deuxième du système jovien, après Ganymède. C'est également la lune galiléenne la plus éloignée de Jupiter et la seule à ne pas être en résonance orbitale. Callisto se serait formée par accrétion du disque de gaz qui entourait Jupiter après sa formation.
Callisto est composée approximativement à parts égales de roche et de glaces. En raison de l'absence d'échauffement dû aux forces de marées, la lune ne serait que partiellement différenciée. Des recherches menées à l'aide de la sonde Galileo ont révélé que Callisto pourrait posséder un petit noyau composé de silicates, ainsi qu'un océan d'eau liquide à plus de 100 kilomètres sous la surface de la lune qui serait susceptible d'accueillir la vie extraterrestre.


Ceinture de Kuiper

(La ceinture d'astéroïdes qui entoure le système solaire)




La ceinture de Kuiper (parfois appelée ceinture d'Edgeworth-Kuiper) est une zone du système solaire s'étendant au-delà de l'orbite de Neptune, entre 30 et 55 unités astronomiques (ua). Cette zone en forme d'anneau est similaire à la ceinture d'astéroïdes, mais plus étendue, 20 fois plus large et de 20 à 200 fois plus massive  Comme la ceinture d'astéroïdes, elle est principalement composée de petits corps, restes de la formation du système solaire, et d'au moins trois planètes naines, Pluton, Makemake et Haumea. En revanche, tandis que la ceinture d'astéroïdes est principalement composée de corps rocheux et métalliques, les objets de la ceinture de Kuiper sont majoritairement constitués de composés volatils gelés comme le méthane, l'ammoniac ou l'eau.




Nébuleuse solaire

La nébuleuse solaire est le nuage de gaz (ou disque d'accrétion) à partir duquel le système solaire s'est formé.
Cette hypothèse de la nébuleuse a été proposée pour la première fois en 1734 par Emanuel Swedenborg et en 1755 par Emmanuel Kant, en supposant que la nébuleuse tourne lentement sur elle-même, se condensant et s'aplatissant graduellement sous l'effet de la gravité, pour former plus tard des étoiles et des planètes. Un modèle similaire fut proposé en 1796par Pierre-Simon Laplace.

cette image représente un nébuleuse solaire  , on peut dire que c'est une industrie des nouvelle étoiles et planètes

Les phases de créations et formations de la nébuleuse solaire :

TITAN (lune de saturne)







Titan est le plus grand satellite de Saturne. Avec un diamètre supérieur à celui de Mercure, proche de celui de Mars, Titan est le deuxième plus grand satellite du système solaire, après Ganymède. Il s’agit du seul satellite connu à posséder une atmosphère dense. Découvert par l’astronome hollandais Christian Huygens en 17 ème siècle , Titan est la première lune observée autour de Saturne

description de cette lune :

Titan est principalement composé d’eau sous forme glacée et de roches. Son épaisse atmosphère a longtemps empêché l’observation de sa surface jusqu’à l’arrivée de la mission Cassini-Huygens en 2004, laquelle a permis la découverte de lacs d’hydrocarbures liquides dans les régions polaires du satellite. Du point de vue géologique, sa surface est jeune ; quelques montagnes ainsi que des cryovolcans éventuels y sont répertoriés, mais la surface de Titan demeure relativement plate et lisse avec peu de cratères d’impact observés.

mardi 5 octobre 2010

Astéroïde




Un astéroïde est un objet céleste dont les dimensions varient de quelques dizaines de mètres à plusieurs kilomètres et qui, à la différence d’une comète, tourne autour du Soleil sur une orbite faiblement elliptique (voir Lois de Kepler). Les astéroïdes font partie du système solaire et ne sont pas les satellites d’une planète.
On suppose que les astéroïdes sont des restes du disque protoplanétaire qui ne se sont pas regroupés en planètes pendant sa formation.
On appelle astéroïde le corps céleste dans l’espace et météorite lorsqu’il s’écrase sur la Terre



Observer un Astéroïde :

Un astéroïde ressemble plus ou moins à une étoile qui brille dans le ciel nocturne. Le meilleur moyen pour partir à la chasse aux astéroïdes avec ses jumelles ou son télescope est d’observer le fond étoilé plusieurs nuits d’affilée et de détecter les points lumineux qui se déplacent par rapport au fond, qui, lui, paraît stable. Certains catalogues répertorient la position des astéroïdes et il est alors plus facile de pointer le télescope au bon endroit.
 
Historique de découvrement de cet objet céleste :

Les constellations

Une constellation est un ensemble d'étoiles dont les projections sur la voûte céleste sont suffisamment proches pour qu'une civilisation les relie par des lignes imaginaires, traçant ainsi une figure sur la voûte céleste. Une constellation est donc un astérisme particulier. Dans l'espace tridimensionnel, les étoiles d'une constellation sont ordinairement très dispersées, mais elles paraissent être regroupées dans le ciel nocturne.
Actuellement, l'Union astronomique internationale (UAI) divise le ciel en 88 constellations avec des frontières précises, pour que tout point du ciel appartienne à une constellation. Celles-ci sont substantiellement basées sur la tradition hellénique et pré-hellénique, transmise à travers l'ère médiévale.


samedi 2 octobre 2010

La cosmologie

 Aperçu:

La cosmologie, qu'est-ce que c'est? Simple dans le concept, beaucoup moins simple dans la pratique, la cosmologie c'est l'étude de l'évolution de l'Univers (et là, on peut dire que ça pète...). J'ai fait un peu de cosmologie, donc je sais un peu comment évolue l'Univers (ouais... moi aussi je me la pète). "Et croyez-moi, croyez-moi pas", la cosmologie, c'est une science de malade mental. Pourquoi? Parceque dans ce domaine, les scientifiques s'amusent à calculer l'évolution d'Univers qui n'existent pas. Juste pour voir ce que ça ferait. Exemple, calculons l'évolution d'un Univers totalement vide, ça n'existe pas, mais c'est rigolo ! Les scientifiques semblent toujours complètement timbrés d'un point de vue extérieur.




vendredi 1 octobre 2010

L’astrophysique (astre et physiqui)

l’astrophysique est une science qui concerne principalement la physique et l'étude des propriétés des objets de l'univers comme les étoiles , les galaxies , les plantes etc... l'astrophysique concerne  les luminosités, les  densités, les  températures et les  composition chimique des objets de l'univers , c'est une branche interdisciplinaire de l'astronomie .


Actuellement, les astronomes ont une formation en astrophysique et leurs observations sont généralement étudiées dans un contexte astrophysique, de sorte qu'il y a moins de distinction entre ces deux disciplines qu'auparavant.






L’astrophysique étant un sujet très vaste, les astrophysiciens utilisent généralement plusieurs disciplines de la physique, dont la mécanique, l’électromagnétisme, la mécanique statistique, la thermodynamique, la mécanique quantique, la relativité, la physique nucléaire, la physique des particules, la physique atomique et moléculaire.

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